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Esaü vend son droit d'aînesse

Genèse 25 : 19-34

 


Nous lisons que :



- Verset 20 : Isaac avait 40 ans quand il épousa Rebecca
- Verset 21 : Rebecca est stérile et Isaac va intercéder pendant 20 pour que sa femme ne soit plus stérile.
- Verset 22 : Dieu a exaucé la prière d’Isaac, Rebecca attend des jumeaux. Ils se battent déjà dès le ventre de leur mère.  Ils sont déjà en compétition.



Nous savons que :



Abraham  ==>  2 nations :

- Ismaël est le fils de la servante de Sara.  Elle a provoqué la promesse de Dieu en donnant sa servante pour avoir un fils.  La stérilité était une malédiction.
- Isaac, fils de Sara.  Il est vraiment le fils de promesse attendu.



Isaac==> 2 nations : 



- Ésaü : le fils qui a rejeté son droit d’aînesse
- Jacob : fils qui a trompé son père pour recevoir la bénédiction.



- Versets 39-34 : Ésaü a faim. Il vend son droit d’aînesse pour un plat de lentille et du pain. Il a du mépris pour son droit d’aînesse.



 

Isaac a reçu la même promesse que Dieu a faite à Abraham,  c.-à-d.  Faire de lui une grande nation. Nous voyons que les bénédictions du Seigneur est aussi valable pour sa descendance.



Dès le début de l’histoire, on voit la prière suppliante d’Isaac.  Il n’a pas d’enfant.  Sa supplication a durée 20 ans, il demande que sa femme puis enfin lui donné une descendance. Il a certainement rappelé pendant 20 ans, les promesses que Dieu avait faites à son père Abraham.  Il a eu de la persévérance dans sa prière.

Isaac a hérité de la promesse de son père mais comment peut-il rentrer dans cette promesse ?  Pourquoi Dieu tarde-t-il tant dans ses réponse ?  Ce sont des questions que l’on peut se poser.


La note de la Bible Segond 21 nous en donne 3 raisons :

  1. Comprendre les besoins réels
  2. La réponse sera mieux apprécier quand elle arrive enfin
  3. Que nous puissions mûrir afin d’utiliser ses dons avec sagesse.

J’ajouterai une 4ème raison : la persévérance, la patience et la fidélité.



La persévérance : Isaac a tenu bon pendant 20 ans.  Il n’a pas cessé d’intercéder,  il a prié sans cesse afin que la promesse faite à son père s’accomplisse.  La patience d’Isaac a été mise à rude épreuve.  Il aurait pu se décourager, abandonner depuis longtemps.  Souvent nous manquons de patience, nous ne savons pas attendre et nous abandonnons la prière à cause de cette attente si longue ou Dieu semble silencieux.  Mais Isaac n’a pas lâché prise, il n’a pas abandonné, il a persévéré et il est resté fidèle à cette promesse qui a été faite à son Père.  Il en sera récompensé au lieu d’un fils, Dieu lui donnera deux.
Ésaü a faim.  Mais de quoi a-t-il faim exactement ?  il a faim d’une nourriture qui le rassasiera que pour un peu de temps seulement.  Il échange son droit d’aînesse pour une nourriture qui ne sera pas suffisante pour le rassasier.  Son droit d’aînesse était un privilège accordé à un fils premier né et ce droit d’aînesse été n’était pas périssable comme ce plat de lentille qui l’a rassasié que pour un temps.


Il a donc échangé ses privilèges pour une nourriture qui ne l’a satisfait que pour un peu de temps.   Il aurait été satisfait toute sa vie de ses privilèges mais il les a rejetés, vendu pour ce qui était périssable, pour une nourriture qui ne l’a satisfait que pour quelques heures seulement.  Ésaü a perdu la bénédiction qu’il aurait dû avoir de la main de son père.  Ésaü n’a pas été fidèle à ce privilège que lui donnait le droit d’aînesse.  Il a méprisé ce droit.
Nous lisons dans le dictionnaire pour le mot « mépris » ceci :


1. Sentiment par lequel on juge une personne ou une chose indigne d’estime, d’égard, d’attention.
2. Sentiment par lequel on s’élève au-dessus de l’amour de l’amour de la vie, de la crainte de la mort, du danger.
Synonyme du mot « mépris » : « trompé,  dédain »


Ésaü a donc jugé que son droit d’aînesse n’était pas digne d’attention, une nourriture qui ne le satisferait pas pour toujours avait pour lui plus d’importance.  Quel erreur, combien il s’est trompé (synonyme de « mépris »).


Le « mépris » est une erreur, une faute et donc un péché.
Ésaü était parti à la chasse.  Combien de temps ?  La Bible ne le dit pas mais certainement assez longtemps pour qu’il ait une « faim à en mourir ».  Il trouve Jacob préparant un repas, il succombe à la tentation de sa faim. Il commettra l’erreur de vendre son droit d’aînesse pour une nourriture périssable.


Jésus, après son baptême, est conduit dans le désert par le Saint-Esprit pour être tenté par le diable (voir Matthieu 4 : 1).  Il jeûnera pendant 40 jours et qu’elle sera sa première tentation auquel il a dû faire face ?  La faim.


A chaque tentation, le diable lui dira : « Si tu es le Fils de Dieu ».  Si Jésus avait succombé à la première tentation, les suivante n’aurait pas été nécessaire et là, il aurait perdu son droit d’aînesse de « Fils de Dieu », lui le « premier-né ».
Ésaü eut faim et a dit : « Je vais mourir… » Et il a succombé à la tentation de la faim.


Jésus a eu faim après les 40 jours passé au désert, il aurait pu dire la même chose qu’Ésaü : « Je vais mourir… » Mais sa réponse sera : « L’homme ne vivra pas de pain seulement… » Citation de la Parole de Dieu en Deutéronome 8 : 3.


Comme Ésaü a succombé à la tentation de la faim, il a déjà perdu aussi les deux autres.


Quels seront les autres tentations de Jésus ?


La deuxième tentation : Jésus est conduit au-dessus du Temple et Satan lui demande de mettre Dieu à l’épreuve en se jetant en bas et ainsi Dieu donnera ordre à ses anges de le sauver.  La réponse de Jésus : « Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu »
La troisième tentation de Jésus est « le pouvoir et la richesse » à condition que Jésus plie les genoux devant Satan et l’adore. Si Jésus avait accepté il aurait perdu son droit de Fils aîné mais sa réponse fut : « Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu,… ».  En citant  Dt 6 : 13.  Il ordonne au diable de se retirer de lui, il n’a aucun droit, aucun pouvoir sur Jésus.


Si Jésus avait répondu aux tentations du diable, déjà ne fut-ce qu’à la première, il aurait perdu son droit d’aînesse et aurait eu du mépris pour son héritage, et son statut de devenir le chef de l’Église.
Le privilège du droit d’aînesse est l’héritage des biens du chef de famille.
Ésaü n’a pas eu besoin de passer par les deux autres tentations car en succombant à la première, il a tout perdu.  Jésus n’a succombé à aucune tentation et sa faim sera rassasiée et en plus, il garde ses privilèges.
Ne permettons pas qu’on nous vole nos bénédictions, gardons nos promesses, soyons fidèle aux promesses de Dieu pour qu’elles trouvent leurs accomplissement dans notre vie. Ne tombons pas dans les mêmes pièges qu’Ésaü qui a été supplanté deux fois.  Gardons notre place de fils et de filles de la promesse, héritier avec Christ,, destiné à régner avec Jésus-Christ. Gardons la promesse que Dieu a faite sur notre vie et laissons-le agir pour qu’elles s’accomplissent en son temps, restons fidèle et persévérant dans la prière pour que la réponse arrive enfin et nous n’avons pas à nous laisser voler, échanger notre promesse de droit de régner avec Christ pour des choses futiles et périssable, qui ne rassasie pas.

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